Dans les îles

Trève de patrimoine et de travail!
Après avoir visité l'abbaye de la Lucerne, mais avant d'avoir consommé leur cadeau des 50 ans, Papa et Maman ont profité de leur cadeau d'anniversaire de l'année: un week-end marin à Granville et sur les îles Chausey.



D'abord Granville, que j'aime tant.
Des chambre d'hôtes en pleine campagne, donnant sur la baie du Mont Saint Michel.
Et puis les îles, les seules de l'archipel anglo-normand qui appartiennent à la France. Un petit coin de paradis, surtout sous le soleil.



La Grande-Ile, sur laquelle on accoste, et qui appartient à quatre familles (chanceuses), et puis tout un chapelet d'îlots plus ou moins grands, plus ou moins accessibles, à plus ou moins marée basse... Car Chausey voit son nombre d'îles multiplié par 7 à marée basse, et sa superficie passer de 65 à près de 5000 ha!!!













Des eaux turquoises, une pierre qui servit à bâtir le Mont Saint Michel et à paver Paris, quelques moutons, une flore très variée, des bandes de sable fragiles... C'est superbe, ça change à chaque minute, la lumière, les paysages...
On regrette bien sûr qu'il y ait autant de monde, mais comment ne pas être attiré? Moi-même, si j'habitais à côté, irais sûrement y passer mes dimanches...

Dans les champs normands pour cueillir la Lucerne...

Profitant de la visite de Papa et Maman fin août, nous avons continué notre tour des abbayes normandes. Après Le Bec Hellouin, Juaye Mondaye, Saint Wandrille, Hambye; après les abbayes aux Hommes et aux Dames; après le prieuré de Saint Gabriel Brécy, voici:
L'ABBAYE DE LA LUCERNE D'OUTREMER

Mais pourquoi celle-ci?

Et bien parce que c'est une abbaye fondée par l'ordre des Prémontrés, comme Arthous, "l'abbaye de Papa"! Alors comme il ne s'arrête jamais tout à fait de travailler, nous l'avons amené prendre des photos...

L'abbaye était en ruine dans les années 50. Depuis, une Fondation préside à sa restauration, pièce après pièce. Un travail remarquable... et cher! Pour financer les travaux, l'abbé Lelégard (à l'origine de la restauration) joua et gagna à un jeu télévisé. Que ne fait-on pas par amour du patrimoine!

Seule (mais entourée de toute ma famille) au pays de la piperade

Pendant le week-end très prolongé du 15 août, laissant la grenouille au Conseil Régional, je suis descendue dans mes penates, toute de tenues légères vêtue.
J'y ai retrouvé la plus jolie (Félichoupette), ses parents, ses grands-parents... et puis ses arrières grands-parents, ses grands oncles et tantes, ses cousins/sines...
En effet, après un week-end à Mont-de-Marsan, nous sommes descendus, Papa et moi, dans le Pays Basque, pour retrouver la Camin Family, éléments sénégalais compris.
Un rendez-vous fixé à Sainte Engrâce, village perdu au fond d'une vallée, puis une petite route de montagne, avant d'arriver à Espondaburu, chez Didier.
Une belle balade l'après-midi, avec Louis comme guide, pour une bonne suée. Puis, quelques épisodes de chaussures plus tard, retour au gîte pour y retrouver Pajou et Nini, Maëlle et Laurent, Félicie et Maman.
Nous avons passé le reste du temps à manger, d'abord un dîner pantagruelique à Espondaburu, puis un déjeuner délicieux à l'auberge d'Ahusquy, sous un soleil de plomb.
Malheureusement, après un coucou aux moutons, aux vaches et aux ânes, il était temps de remonter vers le nord.
Une petite étape à Bordeaux pour voir Fanny et le Pouss, et back to Normandy!

Elle est pas belle cette petite?


Une bande de joyeux randonneurs...


Armés contre le soleil mais pas contre les mauvaise chaussures...


Ont marché dans des paysages superbes.


Le lendemain, le soleil nous révèle une vue magnifique d'Espondaburu...


Puis d'Ahusquy où nous déjeunons.


Une terrasse en plein vent, le sourire de Nini,


Une brochette d'hommes, des vaches dans la vallée,


Des nuages comme du coton et un petit garçon dos aux grandes montages.

Dans quelle région je vis?

"Selon une récente enquête de l'Observatoire régional du politique, seulement 34 % des habitants de la Basse-Normandie sont capables en 1999 de nommer sans erreur la région dans laquelle ils vivent."
(PROPOSITION DE LOI tendant à la réunification de la Normandie, présentée le 2 février 2000 au Sénat)